Les Primevères de La Forêt


1. La Primevère officinale (Primula veris) (Gulden sleutelbloem – cowslip)

 

 

Selon les régions, elle est parfois appelée la brérelle, le coqueluchon, le coucou (surtout dans le Gresivaudan), l’herbe à la paralysie, l’herbe de saint Paul, la primerolle, la primevère de printemps ou la printanière et plus rarement la primevère vraie.

La primevère développe deux types de fleurs, toutes hermaphrodites. Des pieds produisent des fleurs dont le pistil dépasse les étamines ce qui a pour effet d'éviter l'autopollinisation. D'autres pieds ont un pistil court dépassé par les étamines. Dans ce cas, il y a décalage de maturation de ces organes sexuels ce qui empêche l'autofécondation. (1)

 

La Primevère officinale est utiliée dans la cuisne sauvage : "Les fleurs, légèrement sucrées, décorent agréablement les plats. La racine a une odeur anisée, assez intéressante, à utiliser avec parcimonie." (2)

 

 

 

2. La Primevère élevée (Primula elatior) (Slanke sleutelbloem – oxlip)

 

 

Elle est parfois appelée Primevère des bois et Coucou des bois.

C'est une espèce à faible pouvoir de dispersion, considérée comme indicatrice de boisements ou forêts anciennes quand elle est abondante. Elle ne se disperse pas au-delà d'une centaine de mètres hors des milieux boisés.

Les feuilles et fleurs peuvent être consommées crues ou cuites comme pour la Primevère officinale. (3)

 

Dans la mythologie norvègienne la Primevère élevée est populaire chez les fées et les sylphes.

Dans le passé, cette plante fut utilisée contre l’épilepsie, le rhumatisme et la toux. Elle tient de la saponine, utilisée dans la pharmacologie. (4)

 



Photos : GDJ