Grive musicienne

Turdus philomelos


Connue pour son chant remarquable, la Grive musicienne se sert d’une pierre afin de casser le coquille des limaces, chenilles, escargots, etc., un exemple d’utilisation d’outil par un animal.

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"L'identification de la grive musicienne peut être faite en regardant le dessous de l'aile lorsque la grive en vol, dans le cas de la grive musicienne cette zone est orangée alors que dans le cas de la grive mauvis, elle est rouge et dans le cas de la grive draine et de la grive litorne la zone est blanche.

 

Les grives musiciennes passent l'hiver en Afrique du Nord ou en Europe méridionale et occidentale. En mars, les mâles reviennent les premiers et établissent leur territoire. Quelques jours après, arrivent les femelles qui choisissent un partenaire. En avril, le couple construit le nid avec des tiges et brindilles entrelacées. Le nid est facilement reconnaissable : le fond est lisse, recouvert d'un torchis séché constitué d'argile, de limon et de salive." (Wikipédia)

 

"La Grive musicienne est très territoriale en période de nidification. Malgré cela, la densité dans les secteurs les plus favorables peut atteindre 50 couples au km². Le mâle affirme vocalement son territoire. Il chante souvent perché en évidence au sommet d'un arbre, par exemple un conifère, de façon à surveiller son territoire. Comme pour les autres turdidés, l'activité vocale crépusculaire est intense. C'est, avec le merle  et le rougegorge, un des passereaux forestiers qui chantent le plus tard le soir et le plus tôt le matin." (oiseaux.net)

 

 

"La grive musicienne se nourrit de vers, de limaces, chenilles ou escargots, ainsi que de baies ou autres fruits. La grive musicienne recherche son alimentation principalement au sol. Friande d'escargots, elle a pour habitude de se servir d'une pierre comme enclume afin d'y casser leur coquille. Ce comportement lui est propre et n'est pas partagé par les autres espèces de grives. Elle présente un exemple d'utilisation d'outil par un animal.

 

Le chant de la grive musicienne est très complexe : un motif simple, sifflé trois ou quatre fois, puis un autre et encore un autre, avec parfois des imitations du chant d'autres espèces : "Pii-èh pii-èh pii-èh" puis "Kvièt kvièt" suivi de "Pii-èh pii-èh pii-èh", "Trruy trruy trruy, codidio codidio". Pour corser le tout, la grive musicienne imite très bien la fauvette des jardins et d'autres encore. Il faut écouter attentivement l'imitation pour détecter une pause ou un son anormal qui désigne alors la grive !" (Wikipédia)

 

Photos : GDJ