6 avril 1942 : chute d’un avion anglais tout près de chez nous



1. 1942 – Pleine guerre

 

Les Allemands occupaient notre région, tandis que, avec leurs bombardiers, les Anglais essayaient de détruire les centres politiques et les régions industrielles comme le Ruhr. Pour cette raison le Reich décida de se protéger par un réseau d’aérodromes.

D’abord Herman Göring, dirigeant de premier plan du gouvernement du Reich, ne craignait absolument pas les bombardiers anglais, car il pensait qu’ils ne pouvaient pas atteindre les cités allemandes, déclarant "Quand les Anglais bombarderont le Ruhr, mon nom ne sera plus Göring. Vous pourriez alors m'appeler Meyer". Mais quand, début 1940, les Anglais réussirent à laisser tomber quelques kilos de bombes sur le territoire allemand, Göring changea d’avis, pas de nom, et ordonna au Colonel,  puis au Général-Luftwaffe Kammhuber d’installer un système de défense aérien. En juillet 1940 les Allemands commencèrent alors à construire la ligne Kammhuber, ou appelée cyniquement: le ‘Himmelbett’ (= ‘lit à baldaquin'). Cette ligne de défense contenait des radars (radars locaux de guidance: Würzburg – radars régionaux de répérage: Freya), des projecteurs (DCA 1942 Siemens Flakscheinwerfer) et des bases aériennes. Elle s’étendait “à travers toute l’Europe et présentait la forme d’une faucille renversée dont le manche est la presqu’île du Jutland et la Norvège, la lame s’incurvant par l’Allemagne-Mer du Nord, les Pays-Bas, la Belgique, la France de l’Est pour rejoindre la Suisse”(0).

 

Début 1942,  les aérodromes de la ligne Kammhuber les plus proche de nous se trouvaient à St. Trond en Belgique et à Laon-Athies dans la région de Reims en France. Surtout pendant les nuits les chasseurs allemands, comme les Messerschmitt 110, attaquaient les bombardiers anglais, avec pas mal de succès. (1). Le 110 était conçu comme avion de chasse de jour et escorte de bombardiers, mais, à cause d’inefficacité – trop lourd et difficile à manoeuvrer -  ‘dégradé’ et reconstruit en chasseur de nuit.

 

2. 1942, avril, lundi 6 vers 00h15 - Préparation de la mission

 

“La nuit du 6 avril 1942 à 00h15 nous avons décollé de notre base RAF de Scampton avec 9 autres appareils Hampden I  pour une mission de bombardement sur Cologne”, raconta le sergent mitrailleur Stan Ainger après la guerre (2). Une autre source: “Une force mixte de 263 bombardiers fut envoyée pour bombarder Cologne pendant une nuit de mauvaise visibilité et des nuages épais. Le 49 Escadron décolla de Scampton pendant la première heure du lundi 6, les 11 Hampdens s’envolèrent  à 00.38h.” (3)

 

Avec Stan Ainger trois autres aviateurs montèrent un Hampden AT156. Il s’agissait du sergent observateur Robert Brown, 22 ans, du sergent opérateur radio et mitrailleur de queue James Waddell, 22 ans, et du pilote, l’officier David Kay. Monter et piloter un Hampden ou un ‘Flying suitcase’ (‘valise volente’), n‘était pas une évidence. Voici ce que Wilfred John ‘Mike’ Lewis raconta : “J’ai fait mon premier vol avec un Hampden. Un magnifique avion à voler, terrible à voler dedans! Trop étroit, aucun chauffage, aucune installation où vous pourriez vous soulager. Vous y montez et vous y êtes coincés. L’avion était comme un avion combattant. Il avait seulement 3 feet de largeur à l’extérieur du fuselage, et le pilote était une personne très occupée. Il y avait 111 éléments dont il fallait  prendre soin, le pilote  devait, non seulement trouver les instruments, le moteur et tout ça, mais aussi les commutateurs de bombe pour contenir les bombes”.(4)

En plus, les Hampdens n’étaient pas vraiment égaux aux chasseurs allemands et beaucoup furent abbatus. Ces Hampdens étaient des bombardiers moyens bimoteurs, introduits en 1936 comme bombardiers de jour. Ils furent retirés comme bombardiers fin 1942. Des 1430 Hampden fabriqués au total, 714 étaient tombés, du personnel 1077 furent tués et 739 disparus. Peu de chance de rentrer sain et sauf.

 


Hampden

Messerschmitt



Par conséquent, l’opération était considérée comme très dangereuse par Stan Ainger et ses amis, qui faisaient partie du fameux Escadron 49. Cet escadron avait été fondé en 1916 pour participer aux batailles aériennes durant la première guerre mondiale. Quand la deuxième guerre mondiale éclata, l’Escadron 49 pilota des Hampdens à partir de Royal Air Force Station Scampton, située à Lincolnshire en Angleterre. Fin 1942, les 49 pilotèrent des bombardiers comme Manchesters, puis Lancasters. L’Escadron 49 exista jusqu’en 1965.(5)

 

La même nuit du 6 avril 1942, à la base allemande aérienne de St Trond, le 1er lieutenant de la Luftwaffe, Wilhelm Herget se prépara avec ses compagnons pour une nouvelle chasse de nuit avec un Messerschmitt de type Bf 110F-4. Ce Wilhelm ‘Willi’ Herget, né à Stuttgart en 1910, “demandait  une incroyable habilité de chasseur né et un grand instinct de survie” (6). Déjà en “en août 1939, Herget accumulait des ‘victoires’. En 1941 il fut transféré à la chasse de nuit, où il devint victorieux en abattant  des bombardiers anglais et plus tard ceux des américains. A la fin de la guerre, décoré de la ‘croix de chevalier avec feuilles de chêne’ par Hitler, Herget totalisait plus de 700 missions de combat et 73 ‘victoires’.(7)

 

Le Messerschmitt que pilotait Herget cette nuit du 6 avril pour ‘nettoyer’ le ciel de notre région était un avion de chasse, avancé dans les technologies. Le type 110-4 était désigné spécialement pour les chasses de nuit et fut produit entre 1941 et fin 1942. Après la guerre, la firme Messerschmitt AG, fondée par Willy Messerschmitt,  arrêta toute production d’avions pour se concentrer sur la production d’auto-scooters, appelé ‘Kabinenroller’.


3. 1942, avril, lundi 6 vers 2h du matin - L’attaque

 

La mission du sergent Ainger et ses amis, à savoir de bombarder des objectifs à Cologne, ne fut pas vraiment ce qu’on appelle un succès. Ainger: “beaucoup de bombes n’atteignent pas l’objectif voulu ne faisant que peu de dégâts et 7 morts au sol. La RAFperd 7 Hampden, 24 membres d’équipage sont tués, 7 sont fait prisonniers…”(8)

Sur le site officiel de l’ Escadron n° 49, il est stipulé: “L’attaque de Cologne a été dispersée et s’etendit dans toute la ville. Ainsi que des bombes, les avions ont également largué des tracts dans la zone cible. Cinq avions ne sont pas rentrés depuis le raid: 4 Wellingtons et un 49 Escadron Hampden” (9). Une autre source: “Très peu de dommages ont été causés et seulement 7 personnes ont été tuées au sol. Les alliés perdirent 7 avions et 24 membres d’équipage furent tués, 7 furent faits prisonniers de guerre” (9bis).

 

Quoi qu’il en soit, le Hampden du sergent Ainger et ses amis essaya de retourner sain et auf en Angleterre. Vers deux heures du matin, le 1er lieutenant Wilhelm Herget, de son Messerschmitt, l’a aperçu.

Ainger: “Au retour, nous étions à une altitude de 2600 mètres à peu près à la verticale de Philippeville quand nous avons été interceptés par la chasse de nuit allemande. Mitraillage intensif de l’équipage du Messerschmitt Bf 100 F piloté par de Capitaine Wilhelm Herget.” Le rapport officiel allemand du 6 avril dit: “Selon le repérage par le projecteur de la D.C.A., division 118, qui observait le combat aérien, l’avion fut descendu par un chasseur de nuit”.(10) La D.C.A., c’était la “défense contre avions”, aussi appelé FLAK (FlugzeugAbwehrKanone). Un projecteur D.C.A. et un radar sur roue du type Würzburg se trouvaient alors à Neuville. (11bis)



Insigne Escadron 49

Insigne Chasse de nuit


 

“L’avion est en feu, évacuation ordonnée par l’Officier pilote D.C. Kay. Hélas le Sgt navigateur Robert Brown et le Sgt mitrailleur James Waddell furent tués par les projectiles allemands. Nous (Ainger et Kay)avons  sauté en voyant notre avion tomber en flammes non loin de nous”, Ainger témoigna (11). La D.C.A. ne les a pas vus sauter: “Des sauts en parachute n’ont pas été remarqués et sont tenus pour impossibles”(12).

 

Le Hampden en flammes s’écrasa dans le ballast du chemin de fer à 400 mètres de la halte de Neuville-Sud. Le rapport allemand officiel: “La surveillance a été faite par le bataillon territorial 485,  affecté aux voies ferrées. Ni le type de l’avion, ni le nombre d’occupants, indications probablement détruites par le feu, ne purent être constatés à cause du risque d’explosion toujours présent”(13). Les deux parachutistes anglais avaient donc une chance de s’enfuir, car les Allemands, ne croyant pas que des sauts en parachute étaient possibles, conclurent que tous les occupants de l’avion étaient morts.

 

Le Neuvillois Léon Dubucq,  déjà actif dans la résistance depuis 15 ans, y compris le Marquis de Senzeille-Neuville (14), témoignèrent: “Dans la nuit du 5 au 6 avril 1942, vers 2 heures, un bruit assourdissant retentit, ‘Que s’est-il passé?’. Ne voyant rien, tout le monde se recouche. Aux premières lueurs du jour, mon père et moi, nous nous dirigeâmes vers la Quercinelle et là, dans la prairie, on découvrit une queue d’avion…, notre attention fut alors attirée par un peu de fumée se dégageant des abords de l’étang du ‘Bois le Jour’, le long du chemin de Chimay. Là, nous découvrons un gros morceau de l’avion encore fumant, ainsi que deux membres de l’équipage carbonisés. Les Allemands qui étaient déjà sur place nous chassèrent séance tenante” (15).

La Quercinelle se trouve à l’endroit de la N5 et la direction vers Senzeille/Cerfontaine.


La ferme du Bois Bouillet aujourd'hui (photoJvB)


4. Le sort des parachutistes

 

Les deux membres de l’équipage avaient sauté en parachute à la verticale du bois de Samart.

 

Léon Dubucq: “l’Officier Kay D.C. avait été fut par les Allemands, alors qu’il était occupé à se désaltérer à la fontaine” (16). La fontaine se trouve juste au sud du bois de Samart, tout près du N5 actuelle, presqu’un km. de La Quercinelle. Prisonnier de guerre, Kay serait déporté d’abord vers Stalag Luft 1 (Stammlager Luft = littéralement : 'Camp de base air'), un camp de prisonniers de guerre, principalement pour pilotes alliés, situé à Barth Vogelsang à l’extrême nord d’Allemagne. Le même mois d'avril le Stalag Luft 1 ferma les portes temporairement et les prisonniers furent transportés au Stalag Luft 3, également prévu pour des pilotes alliés prisonniers, situé près de Sagan, aujourd’hui en Pologne. Une des tentatives d’évasions héroïques de ce camp serait l’objet du film: ‘La Grande Évasion’, du régisseur américain John Sturges, edité en 1963.

Nous ignorons ce qui s’est passé plus tard avec l’officier Kay.

 

Restait Stan Ainger, qui se trouvait suspendu dans un arbre près de la ferme du Bois Bouillet, ferme qui existe encore aujourd’hui, située d’ici à l’autre côté de la N5, tout près de La Quercinelle, un peu plus au sud du Bois de Samart.

Le Neuvillois Léon Dubucq: “Alphonse Vantore de la ferme du Bois Bouillet,  nous annonce qu’au lever du jour, il a dépendu un parachute qui se trouvait dans un arbre près de la ferme. Il s’agissait d’un membre de l’équipage qui avait sauté peu avant le crash. C’est le Sgt mitrailleur Stan Ainger”(18).

Ainger: “J’ai marché ‘sud-ouest’ à travers les bois. Dans la nuit noire, je suis tombé me cognant la tête sur un rail de chemin de fer, j’ai continué de marcher le long de cette ligne de chemin de fer pendant un demi mile avant de rencontrer un pont surplombant une route. Il est 5h, à partir de ce moment, je marche vers le sud, bifurquant vers la droite pour éviter une patrouille allemande. Non loin de Mariembourg, je rencontre un agriculteur belge, je lui demande à boire et décline mon identité. Il m’a alors offert le petit  déjeuner (des oeufs) et me signale que les Allemands étaient dans le village. Dans la matinée, après avoir marché discrètement pendant deux kilomètres le long d’une route vers l’ouest en évitant camp et patrouilles allemandes, je remarque un groupe de maisons, je trouve une grange avec de la paille, je suis exténué et je m’endors”(19).


Stan Ainger se trouvait alors dans la grange de Ferdinand Lambert, fermier à Géronsart. D’après Léon Dubucq: “Dans l’après-midi, la fille Lambert découvre l’Anglais qui dormait dans le fenil. Le fermier prit contact avec la résistance et c’est Claude de Villermont et le Lieutenant Barthélemy qui organisèrent le retour de l’aviateur vers l’Angleterre”(20).

Le comte Claude de Villermont n’avait que 19 ans en 1942 et serai plus tard un parachutiste du SAS (Special Air Service), qui opérait de l’Angleterre. Il mourut en 1944 durant une opération dangereuse. Le Lieutenant Barthélemy faisait partie de la gendarmerie de Philippeville et travaillait étroitement avec la résistance.

 

Bien que l’officier Daniel Kay survit l’attaque du pilote allemand Wilhelm Herget, le sergent Stan Ainger fut le seul qui réussit à s’échapper. Ses compagnons infortunés, les sergents Robert Brown et James Waddell furent enterrés au cimetière de Charleroi-nord.(21)

 

5. Epilogue

 

Pour compléter le réseau Himmelbett, les Allemands cherchèrent un endroit pour construire une nouvelle base de défense aérienne. “Leur but était de combler l’espace laissé vide dans la chaîne de défense aérienne du Reich entre les aérodromes de Juvincourt et Laon-Athies dans la région de Reims en France et celui de Saint-Trond en Belgique.”(22) Les Allemands choisirent la plaine du hameau de Juzaine à Florennes. En juin 1942, deux mois après la chute du Hampden, l’Organisation Todt entreprit les travaux, et en février 1943 la base, dénommée ‘Flugplatz 401', était opérationnelle, grâce aux 7.440 travailleurs. Déjà, le 25 aoùt 1943, la 23e ‘victoire’ de la chasse de nuit de Florennes fut remportée.

 

Le responsable de ces succès était un certain Wilhelm Herget, qui  commandait,  “en qualité de major, le groupe de vol de la 1 NJGH 4, équipée de Messerschmitt 110” (23). Le même Herget, qui avait abattu entre autres le Hampden, devint un des trois chefs (24) de la nouvelle base allemande jusqu’en janvier 1945. Il passait alors au Jagdverband 44 (JV44), “une unité de chasseurs spéciale de la Luftwaffe, créée dans les derniers mois de la Seconde Guerre Mondiale” (24bis). L’avion des ces 'as' allemands était le chasseur à réaction Messerschmitt 262, un des soi-disants 'Wunderwaffe' ('armes miraculeuses') d'Hitler. Entre février 1943 et janvier 1945, Herget aurait marqué plus de 50 ‘victoires’ aériennes, ce qui fait quand même quelques centaines de morts.

 

“Dès janvier 1944, la base de Florennes-Juzaine devint le cible des bombardiers américains… Des dégâts importants sont causés aux installations militaires, mais, malheureusement aussi aux populations civiles… Fin août 1944, la pression des alliés se fit de plus en plus forte et les forces allemandes vont, avant de quitter la base, détruire une partie des installations existantes afin de les rendre inutilisables. Plusieurs bâtiments et maisons privées de Florennes furent également la proie des flammes. La tour carrée, élément central de l’aérodrome, fut dynamitée, mais sa construction robuste lui permit de résister. Modifiée au fil des années, elle est toujours debout et opérationnelle aujourd’hui.” (25)

 

C’est en septembre 1944 que les Américains prirent le contrôle de la base détruite. Ils ne tardèrent pas à faire les travaux nécessaires pour que des unités volantes américaines puissent s’y installer “au milieu des ruines” (26), afin de finir la guerre. Le 15 septembre 1945, les Américains partent pour de bon.

 

“Abandonnée le 15 septembre, la plaine de Juzaine reprend le calme d’antan :  sa physionomie agricole. Des vestiges irrévocables s’y sont ancrés: les ruines et le souvenir. Très peu surveillé, cet ancien aérodrome s’avère un champ de fouille idéal et une fabuleuse mine de matériaux.  A cette époque de rationnement, chacun, sans aucune gêne, se sert de briques, de fer, de charbon, de tout matériel susceptible d’être utilisé et présentant un attrait pour une personne privée de toute marchandise.” (27)

Florennes Air Base ... 60 ans déjà, p.4 - Goos/Isa


Aoùt 1947. “Après la Luftwaffe et l’Us Air Force, la Belgian Air Force pose ses premiers jalons à Florennes”, comme le décrit et représente Goos, sûrement un fan de Edgar P. Jacobs, dans son excellente B.D. “Florennes, Air Base … 60 ans déjà”.(28)

 

L’ ‘as des ciels’ Wilhelm Herget fut fait prisonnier par les Américains, en resta en captivité jusqu’en 1947. “Après la guerre, ce pilote reviendra à Florennes revoir le lieu de ses exploits”, écrit le Colonel Dambly en 2012 dans son ouvrage sur la base de Florennes (29). Roland Charlier, auteur de deux livres sur l’histoire de Florennes durant la deuxième guerre mondiale, nous a raconté que, dans les années 1950 et 1960, un militaire de la base de Florennes était en contact avec Wilhelm Herget, et que, dans les années 1960, Herget était en effet revenu à Florennes. Si il a visité la base, on n’en sait rien. En tout cas, ce n’était rien d’officiel. (29bis)

 

Herget, un homme dépressif et sans espoir, comme le montrent ses dernières lettres,  décède dans sa ville natale de Stuttgart le 1 avril 1974 (30) (31).

 

Détail amusant : dans le courant de la guerre, les bombardements alliés devenant de plus en plus prononcés sur le territoire allemand, les sirènes d'alerte aérienne furent appelés “Meyer-Trompete" ('trompettes de Meyer") par la population allemande. Juste comme on parlait pas de 'Hermann Göring" mais de "der Dicke" ('le Gros').

 

JoMa, avec la collaboration de LoBe




(0) Florennes Air Base, J.P. Challe, G. Everling sprl, Imprimeur-Editeur, Arlon, p. 15-16.

(1) entre autres:

https://fr.wikipedia.org/wiki/Ligne_Kammhuber

Naissance et développement de la base aérienne de Florennes 1943-1955, André “Phil” Dambly Col Avi BEM e.r.,  Éditions Studio Real print, 2012.

(2) Histoire & Témoignages 1940-1945 Philippeville, J. Couvreur, 2014, p. 46.

(3) http://www.49squadron.co.uk/personnel_index/detail/Kay_DC

(4) https://en.wikipedia.org/wiki/Handley_Page_Hampden

(5) http://www.raf.mod.uk/history/bombercommandno49squadron.cfm

(6) http://www.cieldegloire.com/_001_herget_w.php

(7) http://aviation01.skyrock.com/324505540-Wilhelm-HERGET.html

et: http://www.cieldegloire.com/_001_herget_w.php

(8) Histoire & Témoignages 1940-1945 Philippeville, J. Couvreur, 2014, p. 46

(9) http://www.49squadron.co.uk/personnel_index/detail/Kay_DC

(9bis) http://aircrewremembered.com/kay-dc.html

(10) Neuville-le-Chaudron, Notes d’histoire – La paroisee, André Lépine, Bibliothèque Historique d’Entre-Sambre-et-Mause, Cahier n° 262, 2003, p. 18.

(11) Histoire & Témoignages 1940-1945 Philippeville, J. Couvreur, 2014, p. 46

(11bis) Histoire & Témoignages 1940-1945 Philippeville, J. Couvreur, 2014, p. 44, témoignage Dubucq.

(12) Neuville-le-Chaudron, Notes d’histoire – La paroisee, André Lépine, Bibliothèque Historique d’Entre-Sambre-et-Mause, Cahier n° 262, 2003, p. 18.

(13) Neuville-le-Chaudron, Notes d’histoire – La paroisee, André Lépine, Bibliothèque Historique d’Entre-Sambre-et-Mause, Cahier n° 262, 2003, p. 18.

(14) Un article sur le Maquis de Senzeille-Neuville sera publié dans les prochains mois.

(15) Histoire & Témoignages 1940-1945 Philippeville, J. Couvreur, 2014, p. 45.

(16) idem.

(17) http://www.49squadron.co.uk/personnel_index/detail/Kay_DC

(18) Histoire & Témoignages 1940-1945 Philippeville, J. Couvreur, 2014, p. 45.

(19) Histoire & Témoignages 1940-1945 Philippeville, J. Couvreur, 2014, p. 46.

(20) Histoire & Témoignages 1940-1945 Philippeville, J. Couvreur, 2014, p. 45.

(21) http://www.49squadron.co.uk/personnel_index/detail/Kay_DC

et Histoire & Témoignages 1940-1945 Philippeville, J. Couvreur, 2014, p. 45.

(22) Naissance et développement de la base aérienne de Florennes 1943-1955, André “Phil” Dambly Col Avi BEM e.r.,  Éditions Studio Real print, 2012, p. 7-8.

(23) Florennes Air Base, J.P. Challe, G. Everling sprl, Imprimeur-Editeur, Arlon, p. 24.

(24) Les deux autres chefs étaient: le colonel Drogosh, commandant des groupes de base, défense, entretien ou technique et le major Holma, chef du personnel. Dans: Florennes Air Base, J.P. Challe, G. Everling sprl, Imprimeur-Editeur, Arlon, p. 24.

(24bis) https://fr.wikipedia.org/wiki/Jagdverband_44

(25) Naissance et développement de la base aérienne de Florennes 1943-1955, André “Phil” Dambly Col Avi BEM e.r.,  Éditions Studio Real print, 2012, p. 10.

(26) idem, p. 11.

(27) Florennes Air Base, J.P. Challe, G. Everling sprl, Imprimeur-Editeur, Arlon, p. 73.

(28) Editeur responsible: La Défense – Commandant aviateur Fabian Goossens “Goos”, p.5.

(29) Naissance et développement de la base aérienne de Florennes 1943-1955, André “Phil” Dambly Col Avi BEM e.r.,  Éditions Studio Real print, 2012, p. 9.

(29bis) Infos par téléphone avec Roland Charlier, le 22 octobre 2015.

(30) http://www.cieldegloire.com/_001_herget_w.php

(31) Infos de Roland Charlier, par téléphone, le 22 octobre 2015.

Livres de Roland Charlier (rolandcharlier@live.be):

- La région de Florennes au début de la Seconde Guerre Mondiale 1940-1941, 2010

- Florennes Raum Sieben 1942-1944, 2014